Dylan B. Williams
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Date d'inscription : 28/11/2009
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Sujet: Dylan Blake Williams `Drugs Don't Work Sam 28 Nov - 14:10 |
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© hellaDylan Blake Williams 16 Février 1983 Journaliste/Écrivain Célibataire
▬ SO HUMAN AS I AM, I HAD TO GIVE UP MY DEFENCES. Que voulez vous que je vous dise sur moi ? Il n'y a tout simplement rien a dire! Je suis né il y a un peu plus de 26 ans de cela.Quoi qu'il en soit, tout était plus facile a l'époque. J'étais un gamin insouciant, un de ces gosses qui fait sans cesse des conneries mais, a qui l'on pardonne toujours tout. Quand j'y repense, je ne cesse de me dire que tout cela me manque. J'aimerais tellement redevenir ce môme insouciant que j'étais. Mais bon, vous voulez surement que je commence mon histoire au tout début, ce serait certainement plus simple pour votre compréhension, pour comprendre qui je suis devenu aujourd'hui et pourquoi! Car, il ne faut pas croire que j'ai toujours été celui que je suis aujourd'hui. Avant, j'avais des rêves moi aussi mais, a présent, ils sont partie aux oubliettes comme tout le reste de ma foutue vie.
Aussi loin que je me souvienne, quand j'étais encore tout gosse, mes parents me semblaient être heureux ensemble, je les imaginais comme étant le couple idéal, comme on n'en voit que dans les films. Des parents tellement aimant qu'ils ont eu deux enfants. Moi et ma sœur. Nous n'étions pas financièrement très riche mais, je n'ai jamais manqué de rien. J'avais des jeux vidéos, des fringues de marque, des chaussures en bon état. Mais tout cela, c'était au début, au tout début. Avant que mon innocence d'enfant ne s'envole, avant que je ne réalise que ma vie de famille n'était pas aussi rose qu'il n'y paraissait à mes yeux de gamin. Pour tout vous dire, ma mère était mère au foyer. Elle s'occupait des gosses pendant que papa ramenait des sous à la maison. Mais, je dois avouer qu'en réalité, ma mère ne pouvait pas tenir un emploi, elle buvait beaucoup trop pour cela, était rarement sobre. C'est ma sœur ainé qui gardait la maison en état, qui ramassait les cadavres de bouteilles, qui faisait à manger quand ma mère ne tenait pas assez bien debout pour faire cela. Jessica était d'avantage une mère pour moi que ma mère ne l'a jamais été et ne le serait jamais.
Je n'ai jamais été un fils modèle. Mais j'étais un bon fils. Un fils qui faisait des efforts pour aimer, pour comprendre, pour alléger les peines d'une maman qu'il aimait encore. Avant qu'elle ne finisse par sombre complètement, quand elle était encore consciente. Bientot, j'entrais à l'école. je suis un élève plutôt turbulent, je n'obéis jamais, je fais des gribouillages sur les dessins de mes camarades et je tire les cheveux des filles. Je me bat dans la cour de récréation. Mais, malgré ça, mes professeurs estiment que je peux passer en primaire. Là, c'est la même chose mais en plus, je suis irrespectueux envers mes professeurs. Ces nazes convoquent mes parents. Ils leur explique que je ne suis qu'un sale gosse qui passe son temps a faire des conneries. Quel gamin n'a jamais fait de conneries? Bon ok, j'avoue que j'en faisais une des que l'occasion se montrait. Mais, j'ai toujours été un bon élève et toutes mes notes était proche du "A". Pour tout vous dire, ma pire note a cette époque fut un "B -" et c'est seulement parce que je couvais une angine le jour ou l'interro est tombée. Sinon, pour sur j'aurais eu un "A". D'accord, je mâchais du Chewing-gum en classe et je cherchais la bagarre avec les autres garçons de mon age et même avec les plus grands. Mais, était ce vraiment une raison pour convoquer mon paternel. Parce que lui, c'est un dur de chez dur et, quand il s'agit de "serrer la vis", lui il sait y faire. Ce jour là, il promis a mère qu'il réglerait ça, qu'il réglerait le problème et qu'il allait s'assurer de ma bonne éducation. Ce ne fut pas en vain, l'enfer à la maison ne faisait que commencer pour moi... Je commençais par être privé de télé et de jeux vidéos mais, cela ne fit que renforcer mon sale caractère et mon idée selon laquelle il n'était pas un bon père, ce que je lui envoyais au visage!! Je n'ai donc pas changé, je n'ai rien changé à mon comportement et, on m'a envoyé voir un psy et ohhh surprise, il semblerait que je sois hyper actif! J'en ai de la chance dis donc. Mon QI serait semble t il de 160. Bah voila, tout s'explique, si je suis un sale gosse, c'est a cause de mon cerveau et non a cause de mon éducation. Voila qui rassura fortement mon petit papa.
Bref, n'allons pas trop vite. On parle donc toujours de mon passage a l'école primaire. J'ai surement oublié de vous signaler que j'avais plein de copains et que j'étais très apprécié. Et ouais, c'est ça d'être un beau gosse...Euh pardon... Un sale gosse. Et les filles, elles étaient toutes a mes pieds. Et oui, j'avais neuf ans et j'étais déjà un tombeur. Trop la classe non !! Bref, passons rapidement sur mon premier baiser. C'était à la balançoire dans la cour de récrée. Par contre, ne me demandez pas le nom de la fille, je n'en ais pas la moindre idée hein, ça remonte a trop loin pour moi, ce devait être Aurore ou Amber ... Fin quelque chose comme ça quoi.Mais, tant que je vous parle ainsi pour vous faire le prologue de ma vie, vous devez penser que ma vie n'a été qu'une succession de petits malheurs banales mais surtout de bons moments. Mes parents s'inquiétaient de mon comportement, ils m'ont même envoyé chez un psy' pour régler le problème. Et puis, j'avais une sœur adorable, de bonnes notes à l'école. Alors pourquoi se plaindre? Bon d'accord, j'ai une mère alcoolique mais ça arrive n'est ce pas? Non mais vous croyez vraiment que je me plaindrais pour si peu? Vous croyez vraiment que je serais devenu ce que je suis devenu, une sorte de déchet humain, pour si peu? Ça, croyez moi, j'aurais pu gérer.
J'avais eu si mal ce jour là, si honte. Je finis par en parler à Jessica au bout de quelques jours. Elle avait vu que quelque chose s'était brisé en moi, que je n'étais plus le même. Que j'étais plus haineux. Plus violent, plus renfermé. J'avais changé, elle pouvait le voir. Ma mère quant à elle évitait mon regard. Elle buvait encore plus qu'avant. Je savais qu'elle se sentait coupable de l'avoir laissé faire mais, je ne lui en voulais pas. J'étais incapable de lui en vouloir. Je l'aimais trop pour cela. Et, je savais qu'elle vivait la même chose chaque jour auprès de lui. Comment aurais je pu lui en vouloir pour quoi que ce soit alors? Jessica me confia que papa n'avait jamais levé la main sur elle et me promis qu'elle ne le laisserait pas recommencer avec moi, je lui fis jurer de ne pas s'en mêler. Je lui dis que je pouvais encaisser, tant qu'il ne s'en prenait pas à elle. Alors, elle accepta de le laisser faire, tout en culpabilisant chaque jour d'avantage. Puis, les années passèrent, les coups qui s'abattait sur moi se faisait sans cesse plus violents. Ma mère buvait de plus en plus, elle ne tenait presque plus debout. Elle buvait du whisky comme un bébé boit du lait. Elle ne ressemblait plus a rien d'autre qu'un déchet. Et Jessica et moi devions passer derrière pour ramasser. Finalement, Jessica ne put plus supporter cette vie. Elle en avait marre de passer pour la bonne a tout faire, marre de devoir nettoyer, marre de voir papa nous taper dessus et de devoir se taire comme je lui avais demander de le faire, marre de me voir devenir méchant et violent à mon tour, marre de se sentir impuissante. Elle voulait sa propre vie, elle voulait voler de ses propres ailes alors, c'est ce qu'elle fit. Elle trouva un petit ami, pas mieux que papa, sinon pire et, quitta la maison. Officiellement, elle vivait toujours avec nous mais, en réalité, elle passait le plus clair de son temps avec lui, chez lui, une piqure dans le bras...
Je devais avoir dix huit ans,et ce coup de téléphone marquera ma vie a jamais. SI je l'avais su, je n'aurais pas décroché. On m'annonça que ma sœur était morte d'une overdose,retrouvée chez elle, ou plutôt son junkie de petit ami. Je ne lui en voulais pas a lui.Mais plutôt a mon père qui l'a poussé sans s'en rendre compte, a ça.Je le haïssais du plus profond de mon âme.Et la seule réaction que j'eus suite a cette nouvelle c'était de lui coller pour la première fois de ma vie un coup de poing en pleine figure. Celui ci résumait les dix huit ans de ma vie que j'ai vécu.C'était en Aout 2001, je venais de recevoir une bourse.L'une des premières choses dont je suis fier.La mort de ma grande sœur m'a affecté,je m'étais toujours promis de la faire sortir de là.J'arrivais trop tard.
Je m'installa a Minneapolis, car ma bourse venait de L'University Of Minnesota.Mes bonnes notes avaient finis par récompenser,bien que je ne m'y attendais pas.J'habitais au campus,car mon maigre salaire de Barman n'était pas suffisant pour m'offrir un appartement.Les prix étaient comment dire ... exorbitants.J'étais en section littéraire, en même temps,c'était la seule chose qui m'avait passionné,depuis tout petit. Les livres, a l'époque ou on m'enfermait dans ma chambre,je lisais.Tout et n'importe quoi,j'empruntais quelques trucs a la bibliothèque,et ceci m'a ouvert l'esprit a un certain temps.Entre les cours,mon job,les quelques soirées ou j'allais, j'écrivais.Une sorte de journal,un livre autobiographique que je ne comptais pas publier.C'était juste pour le plaisir.Au début je le faisais sur des bouts de papiers quand l'inspiration me venait.Ensuite je m'offris un PC portable et mes quelques phrases s'entassaient dans des fichiers .
J'ai terminé mes études en 2006.Et l'expérience universitaire ne m'a pas apporté grand chose a part mon diplôme. Je me mis a chercher un travail.Je me mis a écrire dans une rubrique critique dans le journal de Minneapolis.Cela me permettait de touche un salaire convenable, et de dire tout ce que je pensais de la société sans être limité par quelque chose.Mes articles étaient appréciés, et étrangement cela ne me faisait ni chaud ni froid au dos.Ma vie avait prit une autre tournure,que je n'avais pas prémédité.Je n'oublies pas le passé, il est toujours là en moi.J'apprends juste a vivre avec.
Et puis il y a cette jeune femme. Rien qu'en la regardant,je me rappelais de mon script inachevée. Elle dégageait quelque chose d'étrange a mon égard.Et ça je m'en rendis compte bien avant d'aller l'interpeller.On était dans un bar,a vrai dire,on avait aucun mal a discuter.Le courant passait étrangement bien entre nous.On avait énormément but ce jour là,et on avait finis la nuit ensemble,dans mon appartement.Le jour suivant,je me retrouvais dans un lit vide.Je ne connais pas grand chose d'elle mis a part son prénom.Mais il y avait une chose dont je suis sure .C'est qu'il faut absolument que je la retrouve.Grâce a elle,j'arrivais a écrire de nouveau,et ça peu de gens arrivaient a le faire.
▬ LET YOURSELF LET GO
- J'aime faire des métaphores,lorsque je m'exprime.Je ne me soucie jamais si cela est compréhensible ou pas.Ça me vient comme ça,et dur dur de ne pas dire ce que je pense.J'aime laisser au gens l'étendue de penser ce qu'ils veulent.
- Je suis d'un extrême franchise,et d'une honnêteté sans limites.Parfois mes paroles dépassent mes pensées et cela peut dériver a la méchanceté.Je ne m'excuse pas j'en suis incapable la plupart du temps.En tout cas je ne le ferais pas par des mots mais par des gestes.
- Ne me posez pas de questions sur ma famille ni sur mon passé d'ailleurs.J'ai tendance a me renfermer. Je ne trouve pas d'intérêt a relater la vie familiale "parfaite" que je menais.Jusqu'à là,je n'ai pas assez de confiance en quelqu'un pour en parler.
- Café, Cigarettes, Whisky ... Je carbure essentiellement a ça.Inutile de me répéter le fait que ca n'apporte pas vraiment de bienfaits. J'ai retenu la leçon et sincèrement je m'en fiche royalement.
▬ SAY GOODBYE TO THE WORLD YOU THOUGHT YOU LIVE IN.Avatar: Josh Hartnett Age: 17 ans Sexe: F. Comment avez-vous connu le forum ? : PRD Test Rp: - Spoiler:
Le réveil fut très long, comme d'habitude,je suis en retard. Mais cela ne m'a pas empêché de trainer a sortir de mon lit. Je trainais des pieds,me dirigeant vers ma sale de bain pour prendre une longue douche. Celle ci, m'aida en quelques sortes a me réveiller un peu.
Cela fait trois ans que je me réveiller pour assister a mes cours, et je n'ai jamais pu m'habituer a un rythme régulier. Difficile de changer les habitudes,surtout quand l'envie n'y est pas. Sortie de ma douche je m'habilla rapidement, conscient que j'allais rater un cours très important. Bien que l'enthousiasme n'étais pas vraiment là. Je pris quelques bouquins par dessous de mon bras, empoigna mon téléphone,et rangea mon porte feuille dans l'une de mes poches.
Une fois sorti de la chambre, je me dirigea directement vers la sortie.Déverrouillant la portière de ma voiture,avant de m'y installer. J'allumai machinalement la radio puis mit les clés dans le contact. Ma première destination n'était pas l'université mais un café dans le quartier. Je carburais au café, et je ne pouvais démarrer ma journée sans mon gobelet. Je savais que je devais diminuer ma consommation, mais impossible de retenir autant d'informations sans. Une fois dans le café je fis tranquillement la file,et arrive près de la caissière que je connaissais plus ou moins. Elle prépara rapidement mon café,sans que je prenne la peine de lui en demander. Je lui adressa un léger sourire au coin des lèvres paya puis sortit.
Direction l'université enfin. Le parcours était court,et j'avais seulement besoin de quelques minutes pour me garer enfin au parking de l'établissement. Mon gobelet en main, je repris mes bouquins, verrouilla les portes et sortit. Je ne regardais pas vraiment autour de moi, mais j'adressai un bonjour ou un sourire aux têtes connues. Je dégustais mon café tout en marchant. Il n'était pas vraiment sucré, et c'est ce que j'aimais.
Je me retrouva dans les couloirs a marcher. Il y avait du monde,ce qui était assez normal vu que les cours débutaient dans quelques minutes. J'allais commencer dans quelques minutes mon cours de Pneumologie et les Pathologies respiratoires ... tout a fait intéressant. Mon regard se posa sur quelques visages sans vraiment les regarder fixement. Seulement mon regard s'attarda bien les traits d'une certaine personne, assez particulière a mes yeux. Surtout que cette jeune femme n'avait pas arrêter de me faire tourner la tête depuis notre rencontre. Officiellement ensemble depuis trois semaines, cette relation représente déjà beaucoup pour moi. Carol Andrews, une jeune et belle future avocate.
Mon expression changea quelque peu lorsqu'elle posa un regard vif sur le mien avant de se tourner rapidement vers un panneau d'affichage. Je ne l'avais pas vu depuis trois jours, et cette attitude réveillait un petit sentiment d'inquiétude chez moi. Arrivé a son niveau, elle était de dos. Je m'arrêta un moment regardant un instant le contenu des feuilles. Puis commença.
_ Je devrais m'inquiéter du fait que tu m'évites ou de celui que tu t'intéresses aux inscriptions au club de chasteté de l'université ?
Répliquai-je d'un ton ironique vers la fin. J'attendis patiemment tout en la regardant, elle qui me donnait du dos. J'aurais surement du mal a comprendre si elle ne me parlait pas.Et a vrai dire je craignais un peu le pire !
Dernière édition par Dylan B. Williams le Dim 29 Nov - 18:10, édité 8 fois
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